Dans cet article un peu différent, je vais vous montrer pourquoi on est en retard en France sur les paris hippiques.
Je vais vous montrer ce qui se passe ailleurs et pourquoi ça pourrait être sympa si on avait la même chose en France.
Vous allez notamment découvrir qu’au Royaume-Uni, vous pouvez parier contre des chevaux et devenir le bookmaker.
Système mutualiste
Le souci en France avec le système mutualiste c’est qu’on ne connait pas le rapport de la course à l’avance. C’est très handicapant car on ne peut pas ajuster ses mises comme on le souhaite car on ne peut pas savoir précisément le gain potentiel.
Avec le système mutualiste, ce n’est qu’au moment de l’arrivée de la course que l’on sait précisément combien chaque cheval rapporte.
Comment fonctionne le système mutualiste du PMU ?
On prend la somme des enjeux pour le pari concerné (gagnant par exemple) puis on divise cette somme par la somme des enjeux sur le cheval dont on cherche le rapport.
Avec ce système qui calcule a posteriori, le bookmaker n’a pas à déterminer de cote pour chaque pari, car celle-ci est calculée automatiquement.
Par exemple, si 600 000 € ont été joués pour la course 1 sur tous les paris gagnant et que le cheval sur lequel vous avez misé a reçu 50 000 € d’enjeux, alors le rapport du gagnant sera de 12.
Il s’agit du rapport brut, hors prélèvements du PMU bien entendu. Heureusement les paris en gagnant et en placé sont ceux qui ont le moins de prélèvements.
Ce qui se fait à l’étranger
Je suis allée récemment au Royaume-Uni, et là-bas, les courses de chevaux sont une véritable institution : il y en a énormément et surtout les possibilités de paris sont beaucoup moins limitées qu’en France.
Première différence : les cotes fixes
Au Royaume-Uni, les cotes des courses de chevaux, sont calculées comme pour n’importe quel autre pari sportif. C’est à dire, qu’au moment de placer votre pari, vous connaissez précisément le montant de votre gain potentiel.
Voici un exemple :
Pour cette course, si vous misez 10 € sur le 3 – Astromajor, vous savez exactement que, s’il gagne la course vous toucherez 500 €, ni plus, ni moins. Pas de surprise.
Avouez, que ça serait quand même beaucoup plus sympathique, si vous pouviez savoir combien vous allez pouvoir empocher au moment même où vous placez votre Paris.
Est ce que vous ne seriez pas plus serein ?
Deuxième différence : les paris sécurisés
La deuxième différence, c’est que vous avez la possibilité de sécuriser vos paris.
Qu’est-ce que ça veut dire? Ça veut dire que par exemple, vous pouvez faire un pari gagnant et mettre en place une sécurité pour être remboursé si votre cheval arrive deuxième ou troisième.
Quand j’ai vu ça, j’ai trouvé ça tout simplement génial. En clair vous pouvez avoir le droit à l’erreur.
Si votre cheval a une ratée au dernier moment et qu’il termine deuxième au lieu de premier, vous ne perdez pas votre mise : vous êtes REMBOURSE.
Troisième différence : devenez le bookmaker !
Est-ce que vous avez déjà eu envie de devenir le PMU ? Et d’encaisser l’argent des parieurs ?
Au Royaume-Uni, il y a un type de pari inconnu en France : le « LAY ». Avec ce type de pari, vous pariez sur les chevaux qui vont PERDRE la course et non le gagnant.
Voilà comment ça fonctionne : si le cheval perd la course (qu’il n’arrive pas premier) vous encaissez la mise du parieur opposé. Par contre, si le cheval gagne la course, vous devez lui payer l’intégralité de son gain comme si vous étiez le PMU.
Voyons un exemple :
Si vous pensez que le 2 – Venus Grace ne va pas remporter la course : vous « layez » ce cheval, vous pariez qu’il ne va pas gagner. Vous devenez donc le bookmaker.
Deux issues sont possibles :
- soit le cheval perd la course, et vous encaissez la mise du parieur (soit 10 € ici)
- soit le cheval remporte la course et vous devez payer son gain au joueur (86 € dans ce cas)
Avec ce système, vous pouvez avoir plusieurs stratégies :
- soit vous « layez » des faux favoris, si le cheval ne remporte pas la course comme prévu, vous touchez vos 10 €. S’il remporte la course, vous payez son gain au joueur.
- soit vous « layez » des tocards, qui ont une chance faible de gain et vous encaissez les mises mais si le cheval arrive alors vous devrez payer des gains conséquents au joueur.
Plusieurs parieurs professionnels gagnent leur vie grâce à cette technique, car ils savent détecter les mauvais chevaux et parier contre eux.
Comme vous avez pu le voir, la manière de jouer est très différente et peut permettre des gains importants.
Dites-moi dans les commentaires : qu’est-ce qui vous attire le plus dans les courses à l’étranger ? Est-ce les cotes fixes ? Les paris sécurisés ? Devenez le bookmaker ?
Je suis impatient de lire vos réponses !
bonsoir le Systeme lay me plait bien il suffit de faire 3ou 4 tocards voila
cordialement
Personnellement, je trouve cela fort intéressant. Si, un jour le PMU venait à changer ses systèmes de jeux, j’aurai opté pour les côtes fixes et les paris sécurisés. De même, il serait tout à fait logique que les systèmes de jeux du PMU changent, car cela fait trop longtemps qu’il n’y a pas eu d’innovation. On a besoin de nouveaux systèmes de jeux pour permettre aux joueurs de jouer autrement et, surtout de gagner. Pour conclure, les systèmes de jeux du PMU sont complètement archaÏques, à l’exception du jeu simple gagnant et/ou placé. C’ EST LE MEILLEUR JEU. Je tenais à vous remercier encore une fois, pour tout. C’est un vrai travail de titan que vous faîtes.